La micro-entreprise est un statut juridique qui vous permet de créer votre propre entreprise avec des formalités administratives réduites. Elle est souvent utilisée par les entrepreneurs individuels, les auto-entrepreneurs et les petites entreprises.
Ce statut offre de nombreux avantages, notamment en ce qui concerne les charges sociales et fiscales, mais il existe également des limites.
L’un des principaux avantages de la micro-entreprise c’est que les charges sociales et fiscales sont plus faibles par rapport aux autres statuts juridiques. Les micro-entrepreneurs sont soumis à un régime simplifié de la TVA et à un taux réduit de cotisations sociales.
Cela signifie qu’ils ont des coûts de fonctionnement moins élevés.
De plus, la création d’une micro-entreprise est simple et peut être effectuée en ligne. Il n’y a pas besoin de constituer un capital social, et les formalités administratives sont réduites. Les micro-entrepreneurs peuvent aussi bénéficier de certains dispositifs de soutien à l’entrepreneuriat, tels que des prêts à taux zéro ou des exonérations de charges sociales.
Cependant, il existe aussi des limitations liées à la micro-entreprise.
Tout d’abord, il y a des plafonds de chiffre d’affaires et de recettes qui ne peuvent pas être dépassés, sous peine de perdre le statut de micro-entrepreneur.
Pour rappel, le micro-entrepreneur ne facture pas de TVA jusqu’à certains niveaux de chiffre d’affaires : 85 800 € (seuil limite) et 94 300 € (seuil majoré) de chiffre d’affaires pour les ventes de marchandises ; 34 400 € (seuil limite) et 36 500 € (seuil majoré) de chiffre d’affaires pour les prestations de services.
Ensuite, les micro-entrepreneurs ne peuvent pas embaucher de salariés à temps plein, ce qui peut limiter la croissance de leur entreprise. Enfin, les micro-entrepreneurs ne peuvent pas se verser de dividendes, ce qui peut être un inconvénient pour ceux qui souhaitent se constituer un revenu complémentaire.
En ce qui concerne la retraite, les micro-entrepreneurs sont soumis aux mêmes règles que les salariés. Ils cotisent pour la retraite de base (Sécurité sociale) et pour la retraite complémentaire (AGIRC-ARRCO).
Pourtant, ils peuvent être exposés à des risques de pénibilité et d’isolement professionnel qui peuvent affecter leur santé et leur capacité à continuer à travailler à l’âge de la retraite.
Il est donc important pour les micro-entrepreneurs de s’informer sur les dispositifs de prévention des risques professionnels et de se constituer un complément de revenu pour leur retraite.
En résumé, les micro-entrepreneurs sont soumis aux mêmes règles de retraite que les salariés et peuvent bénéficier d’un régime complémentaire et d’un dispositif de retraite supplémentaire. Il est alors important pour les micro-entrepreneurs de planifier leur retraite en cotisant suffisamment pour bénéficier d’une pension confortable. Il est conseillé de consulter un conseiller en retraite pour élaborer un plan d’épargne adapté à ses besoins.
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